Quand la bougie n'éclaire plus, quand la solitude rend fou,
Combien d'incertitudes à attendre avant que cesse l'hiver.
Quand les horloges s'arrêtent, quand ne hurlent plus les loups,
Il interroge sa cigarette, quand le vrai bascule en son contraire.
Pourtant les arbres bourgeonnent, les buissons sont en fleurs,
L'amour a les yeux de femme, mais comment parler du bonheur.
A l'aube, il se questionne, il ne sait pas, il ne sait plus, il est perdu,
Pourquoi sa pensée s'abandonne au silence de l'illusion déchue.
Mais tant que divague la poésie, que quelqu'un s'attarde à la lire,
Quant aux soirs solitaires, elle peut nous faire imaginer encore.
Alors il rêve à l'authentique, un signe, un zeste de lune va suffire,
À écrire la brève fantastique, à dessiner le reste d'un lever d'aurore.
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